Témoignage Béa : "NORD/SUD : un savoureux mélange d’ « enculé » et de « cabinet »…"

16864_287568048933_539788933_3270989_3432228_n.jpg« Oh putaing con » ici Béa ! Je réponds sans tarder à la sollicitation du témoin clé du mariage de nos frifouillons.

   Alors moi, j’ai tant de choses à dire sur notre Julie adorée. Des choses qui ne passionneront peut-être que les intéressées, mais il était de mon devoir de vous conter la Genèse de Julie et Béa, ou la rencontre du Nord et du Sud.

   Tout a commencé un beau matin d’octobre 2001 à Boulogne-Billancourt, lors des présentations officielles de chaque élève de première année, dans notre école de radio bien-aimée : le STUDEC . Chacun devait se présenter de la façon la plus créative qu’il soit. Personnellement, j’avais écrit un petit freestyle mais trop honteuse devant ces 75 élèves, je m’étais désistée. Notre Julie, toute fraîche et arrivée de sa campagne natale nous avait sorti du haut de ses 17 printemps : « Alors moi j’habite aux Lauréades à l’appart 401 (la résidence étudiante d’à côté) et tous ceux qui veulent venir chez moi qu’ils viennent. ».


Ju, tu m’excuseras de ne plus retranscrire les termes exacts, mais la réalité était bien celle-ci : naïve comme un Télétubbies, tu avais fait sans le savoir une invitation à toute la gente masculine de venir festoyer and more si affinités chez toi!
Et oui, Julie elle était déjà jolie! Alors imaginez bien que les mâles foncèrent de ce pas à l’appartement susnommé. Et voici donc que pendant une semaine on entendit dans les couloirs « Machin et machin ont dormi chez Julie ».
Mes chers lecteurs, comme je vous l’avais signalé, Julie était gentille et gentille et encore gentille. Pas un préservatif et un sex toy n’aurait traîné chez elle il y a dix ans. Mais de prime abord, lorsque tu oyais (oui, je suis pour le verbe drôle) des ragots comme ceux-là dès la première semaine de ton école, comment savoir que la blondasse était encore une petite tête blonde ?

…Quelques semaines plus tard, j’allais découvrir la vraie Julie ! The Dju ! Celle qui alla voir au cinéma Bridget Jones avec moi (je ne sais plus comment d’ailleurs), était en réalité quelqu’un de spontanée et de coolissime. Il y avait de réelles salopes qui traînaient dans la classe, mais elle ne faisait donc pas partie de cette catégorie. Tant mieux, sinon mon instinct primitif du Sud l’aurait engatsé, retourné, et piétiné (oui oui tout ça en même temps). Impossible que je sois liée à une espèce pareille.
…Au fil du temps, je m’aperçus qu’il fallait que je prenne soin d’elle. Non pas que j’étais vraiment plus vieille, mais il faut le dire beaucoup moins naïve et un tantinet plus « grande gueule » du Sud….


Lorsque Julie découvrait que l’expression « je vais aux cabinets » ne se disait que par chez elle (ou chez feu ma grand-mère), je lui apprenais également qu’il ne fallait pas sourire à tous les garçons qui passaient. Et ne parlons pas de cette grande soirée où évidemment complètement torchée à la mode chti, elle vint à parler à son professeur d’animation en lui répétant bêtement « tu m’aimes pas, tu m’aimes pas ». Ca, c’était de la grande Julie. Toute vêtue de Doc Marten’s et issu du pays des Bisounours, il fallait la protéger des méchants messieurs (et en l’occurrence lui répéter dix fois, « mais t’inquiètes pas, il t’aime bien, allez on s’en va »).

…Mais, je ne pouvais quand même pas finir notre histoire commune sans parler de ses autres facettes. Il aurait été malhonnête de ma part de la cantonner à la buveuse drôle que nous connaissons tous.  Celle qui battait et bat le Sud, que je représente, à plate couture.
Julie se révéla au fil des années (ooouh c’est beau ce que j’écris). Julie s’affirma aussi (ouuuuh bis).
Et oui, Julie c’est aussi un style bien à elle à la radio, un truc qui fait que tu sais que c’est elle. Un caractère bien trempé qui la mène où elle en est aujourd’hui. Une grande cuisinière même (qui l’aurait cru ?).

…D’ailleurs, si Julie n’avait pas eu cette passion pour la radio, et qu’elle n’avait pas voulu en faire malgré toutes ses activités scolaires, vous croyez qu’elle serait avec Tim ??
Et bien, je pense qu’ils se seraient croisés, mais ce n’est pas sûr qu’ils seraient ensemble à l’heure actuelle. Ouais d’abord !
Qui a dit un jour à notre frifouillone : « Je te vois bien avec le grand brun(ou en occitan  pour votre culture générale: Agacha-me aquel grandàs ), vous iriez bien ensemble ! Vas-y rappelle-le.» ?
Tic tac tic tac…
Réponse : me, myself, and I.
Hihihi…


Je suis très fière d’avoir assisté en quelque sorte à votre union, et très fière que vous en soyez là aujourd’hui les Smarty’s.
Et que la fête soit !




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